L’Open Innovation, ou innovation ouverte, est un modèle d’innovation fondé sur le partage des savoirs et des savoirs faire. S’agit-il d’une mode ou d’une nouvelle tendance structurelle ?
Dans un environnement ultra-changeant, hyper-concurrentiel et hautement imprévisible, les entreprises ne peuvent plus se reposer uniquement sur leurs compétences internes pour innover efficacement et rapidement.
Au quotidien, les entreprises tentent de « désilotter » leurs organisations et d’adopter une culture de plus en plus ouverte et collaborative. Ces entreprises ont rapidement compris que "ceux qui sortent sont ceux qui s’en sortent ! " S’ouvrir sur leur écosystème externe (les clients, les fournisseurs, les startups, les universités ou écoles, les pôles de compétitivité...) est devenu une nécessité pour nourrir leur innovation et leur croissance.
Challenge Tourisme a convié le spécialiste français de l’innovation ouverte, Martin Duval, Président de Bluenove, pour nous présenter ce nouveau modèle d’organisation autour d’exemples emblématiques de démarches d’innovation ouverte, et partager avec lui, sur les possibilités d’application aux PME et aux organisations du Tourisme.
Comment organiser la co-production de savoir ?
Quels sont les bénéfices de l’Open Innovation et les écueils à éviter ? Quels sont les liens entre l’Open Innovation et les dynamiques d’intelligence collective (interne et externe) ?
Intervenants :
Georges Rudas : Amadeus France Interview de Georges Rudas
Emmanuel Bourgeat : TravelPort GDS
Raphael Torro : Speedmedia Interview de Raphael Torro
Malika Lanhait : Avocat
Boris Reibenberg : Présence Assistance
Marie Allantaz : ESCAET
Roch Guilabert : Redsquare
Martin Duval : Bluenove
Lucien Salemi : CRM Tourisme
Marine Petrucci : CRM Tourisme
Bakou avec Martin Duval
MARTIN DUVAL a créé bluenove en 2008 et en a fait le leader français du conseil et des services en innovation ouverte et collaborative (Open & Collaborative Innovation) avec des clients comme Orange, Alcatel-Lucent, Natura Brazil, EDF, Pernod Ricard, Danone, La Poste, Microsoft, SUEZ Environnement, SNCF, L’Oréal, Poult, Essilor, J&J, Sanofi, etc... En 2006, il a mis en œuvre un programme d’ « Open Innovation » (innovation ouverte et collaborative) au sein d’Orange : le « Orange Start Up Programme » dédié aux services innovants mobile/web 2.0.
Martin a débuté sa carrière dans l’industrie aéronautique chez Eurocopter/EADS, puis a travaillé au sein du groupe Accor, et par la suite en tant que consultant en Change Management pour le cabinet de conseil Cambridge Technology Partners. Martin possède un Master en Physique, un Master en Télécommunications & Systèmes d’Information et un MBA. Martin a co-écrit le premier livre français de management sur l’Open Innovation paru en 2014 aux Editions Dunod.
Bakou, du pétrole et des idées
À mesure que l’Azerbaïdjan s’affirme sur la scène économique, Bakou se transforme à un rythme effréné.La capitale azérie attire aujourd’hui les entreprises du monde entier et les principales chaînes hôtelières. Dans des infrastructures ultramodernes.
Encore inconnue il y a quelques années pour le commun des voyageurs, Bakou sort progressivement de l’anonymat au prix de lourds investissements. Le pétrole et le gaz, les deux trésors locaux, ont largement contribué à attirer les grands acteurs du marché de l’énergie en Azerbaïdjan. Ils ont, aussi et surtout, donné les moyens aux autorités locales de diversifier les activités de la capitale azérie.
Désormais, Bakou entend asseoir sa notoriété nouvelle au-delà des énergies fossiles. Cette stratégie passe par l’organisation d’événements internationaux – l’Eurovision en 2012, les Jeux Européens cette année et bientôt un grand prix de Formule 1 – mais aussi par le développement d’infrastructures modernes.
Il en résulte de tout cela une profonde transformation de la capitale, dont le quartier d’affaires va et vient au gré des inaugurations hôtelières et des projets les plus fous. Des Flame Towers au Bulvar, vaste promenade longeant la mer Caspienne, le nouveau Bakou tranche avec la vieille ville, classée à l’UNESCO.
Il contraste aussi avec l’architecture héritée de l’ère soviétique en se tournant vers des codes, un design et des marques “à l’occidentale”.
Difficile, dès lors, d’imaginer à quoi ressemblera la destination à l’horizon 2020, tant les projets se succèdent à un rythme effréné. L’Azerbaïdjan se dirige vers l’âge de raison en préparant l’après-pétrole.